Le cursus a été marqué de façon importante par les cours de projet des professeurs Vincent Brossy et Philippe Jean. Les ateliers étaient axées sur une démarche rationnelle, la faisabilité technique, le détail et une approche sensible nourri largement de l'architecture moderne. La rencontre a conduit à des collaborations répétés au sein de l'agence Vincent Brossy et Associés pendant les études.
L'autre point focal du cursus était porté sur l'approche de l'espace à travers les disciplines de la sociologie et de la psychologie sociale de l'environnement. Le mémoire de master a permis d'approfondir les connaissances et de développer des outils applicables au projets de l'habitat au sens large, à différentes échelles depuis le logement jusqu'à l'espace urbain.

Le Travail Personnel de Fin d'Etudes (TPFE) faisait la synthèse de ces démarches.


A propos du TPFE

Titre du TPFE : Echelles sociales de l’espace urbain - l’îlot Caillé
Directeurs d’étude : Vincent Brossy, Caroline Bapst
Membres du jury : Jean Harari, Edith Girard, Jean-Michel Léger

Ce travail comprend trois étapes : une étude urbaine, un projet urbain et un projet de recherche morphologique.

Analyse urbaine du quartier de la Villette porté sur son histoire, sa morphogenèse, les pratiques sociales au sein des espaces publics, l’articulation sensible des espaces publics et privés et la politique urbaine ayant orientés les transformations du quartier depuis l’après-guerre.

Projet urbain : Proposition programmatique pour l’aménagement de l’îlot Caillé en cours de restructuration au sud du quartier de la Villette. En réponse à l’état des lieux établi, en considération des potentiels et des enjeux urbains dégagés lors de l’analyse, il visait notamment le maintient de la densité construite, le désenclavement et le rétablissement d’une réelle mixité sociale, la contribution au pouvoir d’attraction du quartier par la mise en place d’équipements publics importants.
Une attention particulière était porté sur le caractère et l’identité du quartier : Elle se traduit par des caractéristiques morphologiques (proportion des vides...), par des pratiques qui sont appuyées par certaines configurations spatiales (Articulations d’espaces de statut et d’activité différents...).

Projet de recherche morphologique : Plus qu’un projet architectural, le projet consistait en un travail de recherche sur différentes possibilités de mise en relation morphologique de l’espace privé et intime avec l’espace public. Différents systèmes de distribution à l’air libre établissent différentes échelles d’interaction sociale (paliers de sociabilité). Dans la progression depuis son logement vers l’espace public, l’habitant franchit différents paliers correspondants à des groupements de taille croissante rassemblé par l’usage commun d’un espace, généralement des services pratiques. Cette mise en scène d’une distance est marqué dans le temps par des évènements et par des changements d’ambiance tantôt brusques et très sensibles, tantôt imperceptibles et délicats.
Cette recherche sur les articulations d’espaces différents a été effectuée à toutes les échelles : de puis l’articulation du logement au pallier jusqu’à l’articulation d’un ensemble à la rue.

Parallèlement, cette recherche porte sur les combinatoire d’une vingtaine de typologies de logement, leur imbrication et leur mise en relation.

L’élaboration du projet architectural était accompagnée par sa confrontation constante avec l’ensemble des règles et normes qui s’y appliquent. Sa conception recherchait la simplicité constructive et l’économie.

Baccalauréat au Lycée International de Saint-Germain en Laye
Option Scientifique, option litérature et histoire en Allemand

Stage de deux mois chez un menuisier à Haslach (Forêt Noire - Allemagne).